Scénario : Roger Vadim, Roger Vailland, Claude Brulé et Claude Martin d'après la nouvelle de Sheridan Le Fanu, Carmilla (1871)
La très belle Carmilla et son cousin Leopoldo Karnstein, derniers descendants d’une lignée de réputation maudite (suspectée de vampirisme),
habitent une riche demeure de la campagne romaine. La venue de Georgia,
la fiancée de Leopoldo, provoque un comportement singulier chez
Carmilla. Elle paraît s’identifier chaque jour davantage à son ancêtre Millarka
dont elle est la copie conforme du portrait qui trône à la place
d’honneur de la résidence. Lors de la soirée costumée donnée en
l’honneur des fiançailles, et à la surprise générale, Carmilla apparaît
dans la même robe blanche que porte Millarka sur le tableau. La tombe de
celle-ci est d’ailleurs la seule à avoir échappé à la profanation
perpétrée autrefois par les villageois : la dépouille de Millarka n’a
pas eu le cœur transpercé d'un pieu comme le reste de ses ancêtres…