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vendredi 23 août 2024

Gaza denuncia que Israel usa armas capaces de evaporar cadáveres


Cerca de 1.760 cuerpos han desaparecido sin dejar rastro debido al uso de armas capaces de evaporar cadáveres por parte de las fuerzas israelíes en la Franja de Gaza, reportó este domingo la Defensa Civil del enclave.

Adicionalmente, unas 10.000 personas siguen desaparecidas bajo los escombros de edificios destruidos. La Defensa Civil señaló que los continuos ataques del país hebreo impiden su búsqueda.

Alrededor de 8.240 personas fueron víctimas de desaparición forzada por parte de las tropas israelíes, mientras que unos 2.210 cuerpos han desaparecido de fosas en Gaza.

Según los últimos datos del Ministerio de Salud gazatí, 40.099 personas han muerto por los bombardeos israelíes desde el pasado 7 de octubre, mientras que otras 92.609 han resultado heridas. La Defensa Civil estima que la cifra de víctimas mortales en realidad es mucho mayor, teniendo en cuenta a los desaparecidos.

(Tomado de RT en Español)

«Amazon, Google y Microsoft son la columna vertebral tecnológica de este genocidio»


No Tech for Apartheid denuncia “la depravación moral y la especulación genocida” de las multinacionales de Silicon Valley, que proveen servicios con los que Israel desarrolla un genocidio desde hace diez meses.AWS es la nube de Amazon, fundamental para la campaña de exterminio de las FDI israelíes.

Empleadas de tres de las llamadas GAFAM, Amazon, Google y Microsoft, han denunciado hoy, 7 de agosto, el uso que el ejército israelí (FDI) está haciendo de los servicios provistos por estas grandes tecnológicas. Lo hacen a raíz de la investigación de +972 Mag y Local Call publicada esta semana sobre el uso de la nube para seleccionar objetivos en la campaña de exterminio lanzada por Israel hace hoy diez meses, en la que más de 40.000 personas han sido asesinadas.

“De manera similar a la asistencia que brindó IBM a la Alemania nazi para vigilar, calcular y asignar la muerte al pueblo judío durante el Holocausto, hoy las grandes corporaciones tecnológicas están ayudando directamente al ejército israelí en su campaña genocida. Amazon, Google y Microsoft son la columna vertebral tecnológica de este genocidio”, señala la plataforma No Tech for Apartheid que, desde hace años, primero contra el apartheid y la ocupación de tierras y ahora contra el genocidio, ha denunciado los negocios de estas multinacionales con el Estado de Israel.

Según la investigación, y a pesar de la insistencia con la que empresas como Google ha tratado de negarlo, el tzahal, el ejército israelí, usa servicios de almacenamiento en la nube y de inteligencia artificial proporcionados por las grandes tecnológicas estadounidenses para “participar y colaborar directamente” en la campaña de exterminio que Israel sostiene contra Gaza desde el 7 de octubre de 2023.

“La facilidad con la que Amazon, Google y Microsoft permiten a la inteligencia militar israelí acceder a servicios de almacenamiento de datos para guardar y recuperar grandes cantidades de datos de inteligencia ha sido comparada con la facilidad con la que los consumidores de todo el mundo pueden hacer pedidos a Amazon”, explica este grupo de trabajadores contra el genocidio.

Los trabajadores de GAFAM, que ya en el pasado han organizado acciones de protestas y boicot contra esta complicidad, han denunciado esta colaboración, que se enmarca en acuerdos como el Proyecto Nimbus y han anunciado nuevas formas de organización contra esa complicidad: “No dejaremos de organizarnos hasta que nuestras empresas dejen de impulsar este genocidio y hasta que Palestina sea libre. Hacemos un llamamiento a todos los trabajadores tecnológicos con conciencia a que se unan a nuestra lucha”.

 @pelorduy

Fuente: https://www.elsaltodiario.com/genocidio/amazon-google-microsoft-son-columna-vertebral-tecnologica-genocidio

Gaza, perle de l’Orient objet de toutes les convoitises ou, pour les occidentaux, un simple campement pilonné où survivent et meurent quelques millions de réfugiés palestiniens

 

SOURCE PRIMAIRE: https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/gaza-cette-perle-de-l-orient-objet-de-toutes-les-convoitises,7539

Gaza n’est-elle qu’un bout de terre, une enclave, une « bande » comme on la surnomme de nos jours (qita’ en arabe) ? Un simple campement pilonné où survivent et meurent quelques millions de réfugiés palestiniens, une « non-entité » ? Osons un retour sur le passé lointain — dont se réclament les nouveaux conquérants — pour raconter quelques épisodes de l’histoire de cette cité dont la splendeur remonte à l’Antiquité

Trait d’union entre la Méditerranée, l’Afrique et le continent asiatique, point de passage et de contact de plusieurs civilisations, célèbre pour ses vergers dont les produits étaient partout exportés, la cité de Gaza, pourtant maintes fois saccagée, a défié d’immenses conquérants, d’Alexandre le Grand à Napoléon.

« L’histoire de Gaza n’a rien à envier à celle de Bethléem et à Jérusalem », affirmait l’ancienne représentante de la Palestine en France Leïla Shahid sur France Culture en 2000, interviewée à l’occasion de l’exposition « Gaza Méditerranéenne », qui a eu lieu à l’automne de cette année-là à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. Des fouilles archéologiques ont en effet montré que la zone abritait des sites remontant à l’âge de bronze ancien — soit entre 3 000 et 1 300 ans av. J.-C. Et de préciser que l’appeler « bande de Gaza » est humiliant et réducteur. « Elle a été un port antique hors pair, sous le nom d’Anthédon.

Elle exportait vers le reste du monde : Rome, Carthage, Byzance, Athènes. « Tout ce que le commerce de l’Orient apportait », sans oublier « ses magnifiques vignobles ». L’exposition de l’IMA permettait alors d’admirer « les amphores, certes d’époque tardive, qui contenait le vin exporté vers le monde ».

Les tunnels d’Alexandre le Grand

Or, voici que dans son entreprise de conquête du monde, Alexandre le Grand a voulu s’emparer de ce port méditerranéen. À l’époque, en 332 av. J.-C., raconte le spécialiste de l’histoire ancienne et de la Méditerranée orientale Maurice Sartre.

« Gaza était la dernière citadelle perse sur le chemin de l’Égypte » et occupait une place hautement stratégique. « Après avoir bataillé pour s’emparer de Tyr (aujourd’hui au Liban), Alexandre a dû assiéger pendant deux ou trois mois Gaza ». Les biographes du Macédonien relatent de façon détaillée son entreprise pour faire plier la cité défendue par sa population. Comment ?

Il avait fait creuser des tunnels non pas pour faire arriver des vivres ou des armes comme les Gazaouis d’aujourd’hui, mais pour saper les murailles de la ville, qui étaient puissamment défendues. Il s’empara de la ville, au bout de deux à trois mois de siège, à la fin de l’année 332. Le butin fut considérable.

Surtout en encens et en myrrhe, relate Maurice Sartre.

Dans son livre sur Gaza, l’historien Jean-Pierre Filiu précise que « le pillage de Gaza remplit dix navires de butin à destination de la Macédoine ». La richesse de la ville antique est telle que Plutarque, le grand historien de la Rome et de la Grèce antiques, qualifie Gaza de « aromatophora », la dispensatrice des parfums. Une belle illustration du rôle économique de ce territoire qui continuera d’être le débouché des produits d’Arabie du Sud et du Yémen, puisque l’encens et la myrrhe viennent essentiellement de cette région. « Gaza reste le débouché des Arabes sur la Méditerranée », poursuit l’historien.

Promue au rang de colonie romaine

Zone de production et zone de transit de marchandises, ces activités ont fait de cette nouvelle polis (cité organisée à la grecque) « la fortune de la Gaza hellénistique et romaine jusqu’au moment de la conquête musulmane », rappelle encore Maurice Sartre. Après la conquête d’Alexandre, Gaza devient pendant presque un millénaire une grande ville grecque, centre économique et intellectuel, avec tous les attributs et dotée d’institutions comme Athènes ou Sparte. Dans les années 1990, des fouilles y ont mis au jour de belles maisons, peintes dans le style grec du IIe siècle av. J.-C. comme à Délos, Ephèse ou dans d’autres villes grecques de cette époque, note le spécialiste de l’Antiquité.

Par deux fois, la ville sera envahie et annexée à un royaume juif vainqueur des successeurs d’Alexandre, poussant sa population à la fuite « parce qu’ils ne voulaient pas devenir juifs ». Plus tard, elle a été incorporée au royaume d’Hérode, mais « cet État était tout sauf juif », plutôt cosmopolite. Plus tard, elle sera incorporée par Rome à la province de Syrie. Pour preuve de son rayonnement et de sa prospérité, Gaza est promue au rang de colonie romaine au IIIe siècle, ce qui permit d’octroyer la citoyenneté romaine à toute sa population.

Y parlait-on l’hébreu ?

Les populations sont très mêlées (Arabes, Phéniciens, Syriens, Grecs) mais réunies par l’usage de la langue. Non pas qu’il n’y ait eu plusieurs langues en usage, mais la langue parlée au quotidien, c’est l’araméen, comme dans toute la Syrie antique. Ce qui ne veut pas dire que l’hébreu a disparu, beaucoup de gens le connaissent, mais la langue de circulation et de communication est l’araméen, bien que le grec lui fasse concurrence.

Le grec était devenu la langue des élites et de l’administration grecque puis romaine, lit-on encore dans le livre d’entretiens entre Maurice Sartre et Jean-Noël Jeanneney, qui se veut comme un « tableau contrasté » des deux époques, l’Antiquité et le monde d’aujourd’hui.

Offerte à Cléopâtre

À cause de son emplacement au carrefour de trois mondes, Gaza a depuis toujours été un enjeu des puissances régionales, des rivalités parfois à l’intérieur des mêmes dynasties. Considérée comme joyau, elle fut offerte à Cléopâtre par son époux, nouveau maître de l’Égypte, le général romain Marc-Antoine. Mais la défaite en – 31 av. J.-C. des armées de ce dernier entraîna brièvement le retour de Gaza dans le royaume d’Hérode, à la veille de l’ère chrétienne, avant qu’elle n’entre pour environ six siècles dans l’empire romain.

Soumise ou contrôlée par les Égyptiens (dans leurs campagnes contre la Syrie), les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs d’Égypte et Rome, et les Arabes (ces derniers depuis l’Antiquité, car Gaza occupait une place stratégique sur la route des caravanes), la cité a subi les contrecoups de son statut de territoire tampon.

Son nom apparaît dans les années 1450 avant notre ère, sous son appellation arabe Ghazza, durant le règne du pharaon Thoutmôsis II, mais son histoire et son identité seront marquées deux siècles plus tard par l’invasion des « peuples de la mer », venus de la Crète, qui s’établissent autour de wadi (vallée) Gaza. Cette région côtière porte le nom de Philistie, d’où la Palestine, et en arabe Filastine. Ces peuples sont eux-mêmes un mélange de Crétois, de Grecs mycéniens, et d’autres venus des rivages de la Méditerranée orientale. Soit « des réfugiés déjà ! pour faire souche dans cette région », explique Maurice Sartre, qui ajoute que « cette zone résiste constamment à la pression du royaume de Jérusalem ». Ainsi, « contrairement à ce que pourraient penser certains, Gaza n’a pratiquement jamais appartenu aux Hébreux, ni ne leur a été soumise à quelque époque que ce soit ».

Aux époques hellénistique puis romaine, Gaza est ornée d’édifices officiels et de temples dédiés à des dieux divers dont le principal est Zeus Marnas (dont l’origine est araméenne et sans doute crétoise). Son effigie orne les pièces de monnaie frappées à Gaza qui circulent du temps de l’empereur romain Hadrien qui la visite en 129-130, et en l’honneur de qui sont organisés des concours.

Plus de six siècles plus tard, les défenseurs romains de Gaza, où habitait une importante population arabe, mais aussi juive, sont vaincus par les soldats musulmans dans les années 630. La région connaîtra bien plus tard d’autres invasions : les croisades, les Mongols, le règne fatimide, le prise de Gaza par Saladin en 1187, le règne des Mamelouks, l’empire Ottoman, jusqu’aux temps modernes.

Un patrimoine menacé

En janvier, une vidéo postée sur Instagram par Eli Escusido, directeur des Antiquités israéliennes, montrant des soldats israéliens dans le dépôt d’antiquités de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem (Ebaf), suscite l’indignation et des rumeurs de pillages. Le dépôt de l’Ebaf, sous la responsabilité de la France, contient des vestiges issus de 28 années de fouilles à Gaza. Si le bâtiment et ce qu’il abrite n’ont pas été détruits par les bombardements, ce n’est pas le cas de beaucoup d’autres.

Au 10 juin 2024, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a constaté par images satellitaires les dommages causés sur 50 sites depuis le 7 octobre

Anthédon est détruit ; le palais historique Al-Bacha de la vieille ville de Gaza, qui abritait un musée et une école, a été bombardé puis aplati par des bulldozers. Les trésors archéologiques qui s’y trouvaient ont-ils été sortis avant sa destruction ? Nul ne le sait.

Le 26 juillet, conscient de la menace qui pèse sur ce patrimoine, l’Unesco inscrit le monastère de Saint Hilarion (IVe siècle), situé dans le centre de la bande de Gaza, sur la liste du patrimoine mondial en même temps que celle du patrimoine mondial en péril lors d’une procédure d’urgence. « Cette décision vient reconnaître à la fois la valeur universelle exceptionnelle de ce site et le devoir de le protéger face aux dangers imminents », explique l’organisation dans un communiqué.

Détruire le patrimoine de la bande de Gaza, c’est aussi vouloir effacer son histoire millénaire. Laissons le dernier mot à Maurice Sartre qui nous aura servi de guide : « Gaza se trouve au commencement de l’histoire de la Palestine, elle est au cœur même de la Falestîne, Philistie. »

Gaza 2035: le plan immobilier post-anéantissement

SOURCE: https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/gaza-2035-table-rase-998426.html

Les autorités israéliennes ont lancé « Gaza 2035 », une zone de libre-échange ambitieuse visant à transformer Gaza en un hub industriel et technologique de premier plan. Ce projet a pour objectif de renforcer les liens entre la Méditerranée et le Golfe Persique, tout en offrant une alternative stratégique face à l'influence chinoise en connectant l'Inde à l'Europe. Par Michel Santi, économiste (*).
(Crédits : DR)

Israël et les États-Unis planchent sur une route qui permettrait aux poids lourds d'aller vers les Émirats arabes unis à travers la Jordanie et l'Arabie Saoudite. En parallèle, la normalisation des relations entre ces pays sera couronnée par un projet de chemin de fer (à l'étude depuis 2017) reliant le port israélien de Haïfa aux États du Golfe.

Ce trajet historique viendra s'appuyer et compléter celui à l'étude par le Conseil de Coopération du Golfe prévoyant une ligne de plus de 2.000 km qui reliera le Kuwait au Sultanat d'Oman à travers l'Arabie et le Bahreïn. Une extension du tracé ferroviaire autorisera enfin une liaison entre Alexandrie et la ville avant-gardiste de NEOM rêvée par le Prince héritier d'Arabie et qui se trouve à 200 km de la ville palestinienne de Rafah. La combinaison de ces projets accomplira par ailleurs un objectif stratégique majeur consistant à rapprocher la Méditerranée et le Golfe Persique.


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C'est dans ce contexte en pleine effervescence que les autorités israéliennes au plus haut niveau, assistées de leur intelligence artificielle, ont conçu « Gaza 2035 » destinée à devenir une zone de libre-échange grande comme 3,5 Paris intra-muros, soit environ 37.000 hectares. Elle s'étendra depuis la ville de Sdredot située de Gaza jusqu'au port égyptien d'Al Arish, dans la péninsule du Sinaï au sud de Gaza. Netanyahu et ses équipes envisagent donc de convertir la Gaza actuelle - ou ce qu'il en reste - en un territoire globalisé, industriel, à vocation largement mercantile, dont les ambitions à terme seraient même, grâce à sa localisation méditerranéenne, de dépasser en prospérité Dubaï.

Les promoteurs de Gaza 2035 espèrent en outre séduire les entreprises de la Tech, et ambitionnent également que cette zone devienne un centre mondial de fabrication de véhicules électriques. Quoiqu'il en soit, c'est des infrastructures massives comme des ports, des chemins de fer et des aéroports qui sont prévues, et qui seront fonctionnelles grâce à une combinaison de panneaux solaires et d'énergie fossile. Avec un slogan facile : remplacer à Gaza la « prospérité par la crise ».

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De l'aveu même du Premier ministre, le préalable à Gaza 2035 sera de «reconstruire à partir de rien», afin que le développement économique neutralise les racines politiques des multiples crises et guerres régionales.

Cette vision de Gaza 2035 et de ces investissements lourds en infrastructures semble très sérieuse, et suscite l'adhésion de nombre de nations à travers le monde qui y retrouvent un intérêt commun. La Maison Blanche y prévoit un corridor commercial et des pipelines à hydrogène embrassant des régions allant depuis l'Inde jusqu'en Grèce au port du Pirée. Il s'agit là, pour les Occidentaux, de prendre un avantage considérable sur la Chine en établissant de multiples ponts entre l'Inde et l'Europe, d'intensifier les relations avec le sud global, de renforcer l'Europe et principalement son approvisionnement énergétique vis-à-vis de la Russie, d'autoriser les nations du Golfe à diversifier leurs économies, tout en normalisant définitivement - voire en la banalisant - la situation entre Israël et les États arabes. L'Inde, enfin, pourra se dégager d'une certaine emprise exercée sur elle par la Chine, et ce n'est - selon son Premier ministre Modi qui fait référence à la guerre en cours entre Israël et le Hamas- «aucun évènement ou conflit qui gênera la réalisation de ce «projet intergénérationnel». La France aurait même déjà nommé son haut-commissaire à l'« India-Middle East-Europe Economic Corridor ».

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et directeur général d'Art Trading & Finance.
Il vient de publier « Fauteuil 37 » préfacé par Edgar Morin. Il est également l'auteur d'un nouvel ouvrage : « Le testament d'un économiste désabusé ».
Sa page Facebook et son fil Twitter.

samedi 27 juillet 2024

L'ovation de Netanyahou

 
GAZA EST LE GÉNOCIDE LE PLUS DOCUMENTÉ (NOTAMMENT PAR LES ISRAÉLIENS), EN DIRECT,ET POURTANT...
 
"LE VRAI EST UN MOMENT DU FAUX" (GUY DEBORD), PLUS QUE JAMAIS

Il nous  a semblé utile et opportun de traduire et diffuser cet extrait de la très récente et très instructive interview que John Mearsheimer vient de donner à propos de l'étonnant spectacle donné à Washington par le Congrès US . Mearsheimer y donne avec sa perspicacité et sa compétence coutumière, un éclairage assez cru sur les circonstances "paradoxales" qui ont suscité l'ovation "debout" par 58 congressmen enthousiastes, gratifiant un bref mais hallucinant discours de leur invité d'honneur, le premier ministre israélien. 


 

Le même Netanyahou étant conspué par les manifestants aux portes du Capitole, dans un contexte politicien local qui n'est pas sans rappeler celui de l'ovation reçue par survivant criminel de guerre nazi lors de la prestation de Zelensky devant les députés canadiens  :

TOUT DOIT DISPARAÎTRE: pendant les festivités olympiques, le génocide continue ...

Source secondaire: https://www.librairie-tropiques.fr/2024/07/pendant-les-festivites-la-vente-du-genocide-continue.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Source primaire: Eva Bartlett @ evakbartlett
publié initialement par RT international

Les attaques israéliennes ont probablement fait bien plus que les 40 000 victimes déjà recensées, et plus encore risquent de périr.

 
Les innombrables victimes de Gaza : pourquoi on laisse des centaines de milliers de personnes mourir

 

Plus tôt ce mois-ci, le Lancet a publié un article estimant que le nombre total de morts civiles palestiniennes causées directement et indirectement par les attaques israéliennes depuis octobre 2023 pourrait être près de cinq fois supérieur au bilan officiel, et pourrait atteindre « jusqu’à 186 000, voire même plus." 

Il a noté que  « cela se traduirait par 7,9 % de la population totale de la bande de Gaza ». 

Selon l'article, le dernier décompte disponible de Palestiniens tués – 37 396 – est beaucoup trop faible, car on ne sait toujours pas combien d'autres se trouvent sous les décombres, combien sont portés disparus mais ne sont pas comptabilisés parmi les morts, et combien périront à cause de la faim, de la déshydratation ou des maladies.

« Même si le conflit prend fin immédiatement, il y aura encore de nombreux décès indirects dans les mois et années à venir, dus à des causes telles que les maladies reproductives, transmissibles et non transmissibles », note-t-il.

Cependant, même cette estimation du Lancet de près de 200 000 morts pourrait ne représenter que la moitié du nombre réel de Palestiniens tués, selon certains décomptes.

Le Norvégien Mads Gilbert, qui a beaucoup travaillé depuis Gaza au fil des ans – notamment à l'époque où Israël menait des guerres contre l'enclave palestinienne – a récemment souligné les multiples conditions évitables qui contribuent à ces décès « indirects » , estimant le nombre de morts ou de décès imminents. le nombre de morts pourrait être supérieur à 500 000.

Comme causes de décès indirects, il détaille « le manque de nourriture entrant à Gaza et la destruction de l’agriculture, de la pêche, de la volaille, des fermes laitières, etc. Le manque d’eau, qui entraîne déshydratation et infections.

La troisième composante du « triangle de la mort » concerne les maladies courantes, note Gilbert. « Il y a peut-être au moins 10 000 patients atteints de cancer à Gaza. L’armée israélienne a bombardé l’hôpital de Rantisi pour enfants atteints de cancer et l’hôpital de l’amitié turque pour patients adultes atteints de cancer. Ils n’autorisent pas l’entrée de médicaments contre le cancer.

Selon lui, plus de 1,2 million de personnes sont infectées en raison des mauvaises conditions d'hygiène .

Gilbert souligne que dans les températures élevées qui règnent actuellement à Gaza, les ordures non ramassées, les pompes à eaux usées détruites et les rues inondées d’eaux usées qui en résultent, « cela crée un enfer de parasites qui peuvent propager des maladies ».

Ensuite, il y a les femmes enceintes qui accouchent dans des conditions insalubres, le corps affaibli par la faim. Il estime que plus de 50 000 enfants sont nés à Gaza depuis le 7 octobre 2023, ajoutant que  « toutes ces femmes ont besoin d’eau potable et de bonne nourriture pour pouvoir prendre soin de leurs enfants. Il y a une surmortalité massive chez les femmes enceintes qui ont des accouchements difficiles et qui ont besoin d’une césarienne.

Les près de 40 000 morts constituent déjà un chiffre effroyable, mais ces récentes estimations sont absolument horrifiantes

Famine et maladies planifiées

Ayant vécu trois ans à Gaza (entre fin 2008 et début 2013), j'ai vu (et vécu) la brutalité du siège israélien, les graves coupures de courant (16 à 22 heures par jour lorsque j'y vivais) après la destruction par Israël. la seule centrale électrique et l'impact de ces coupures de courant sur les hôpitaux (fonctionnement des salles de dialyse et des urgences ; incubateurs ; réfrigération pour les médicaments, etc.).

Les pannes de courant ont eu un impact sur la capacité de traiter les eaux usées, ou du moins de les rejeter dans la mer. Lorsque les eaux usées s’accumulent en excès, elles se déversent dans les rues (y compris au moins un cas horrible où cinq civils se sont noyés dans un village du nord de Gaza lorsque les eaux usées ont débordé).

Le confinement imposé par Israël restreint sévèrement ce qui est autorisé à entrer à Gaza, notamment les médicaments, le gaz de cuisine, le carburant, les produits alimentaires, le bétail, les semences, les engrais et bien plus encore. De même, cela limite considérablement les exportations, contribuant ainsi à détruire l’économie.

Comme je l’ai écrit il y a quelques années, les pannes d’électricité, les pénuries de carburant et de gaz de cuisine, l’insécurité alimentaire dramatique , le retard de croissance des enfants, le chômage à 50 % et l’eau non potable à 96 % sont la réalité de Gaza depuis des années.

En fait, déjà en 2008, j’écrivais (depuis Gaza) sur le manque d’aide alimentaire autorisée dans l’enclave : 

« Les chiffres de l'ONU révèlent qu'en moyenne moins de cinq camions par jour ont été autorisés à entrer, contre 123 en octobre et 475 en mai de l'année dernière. Le 27 novembre, l’ONU a annoncé qu’elle était à court de vivres et de produits de première nécessité à Gaza. »

À l’époque, il y avait déjà une grave pénurie de  « 300 types de médicaments différents, dont 95 (y compris des médicaments contre le cancer) ne sont plus disponibles à Gaza ». 220 machines utilisées pour la dialyse et d’autres procédures vitales, comme les tomodensitogrammes, n’étaient pas utilisables.

De même, les attaques israéliennes incessantes contre les agriculteurs et les pêcheurs palestiniens , tués et mutilés par des balles et des obus, les enlèvements de pêcheurs et le vol de leurs bateaux, durent depuis plus d'une quinzaine d'années, ce qui a de graves conséquences sur la capacité des Palestiniens à se développer. ou attraper leur propre nourriture.

D'autres tactiques de l'armée israélienne incluent  l'incendie des récoltes palestiniennes , l'abattage ou la destruction d'oliviers et la démolition de fermes dans toutes les régions frontalières. Le gouvernement israélien est allé jusqu’à calculer  le nombre minimum de calories nécessaire pour que les Palestiniens ne meurent pas complètement de faim.

En 2010, j'ai écrit sur la destruction systématique des puits et des citernes par Israël du sud-est au nord, en rendant visite aux agriculteurs et en étant témoin de la destruction. Beaucoup ont essayé d'irriguer leurs terres via une charrette à âne avec des cruches d'eau. Depuis plus d'une décennie, 95 % de l'eau de l'unique aquifère de Gaza est impropre à la consommation humaine .

Ajoutez les nombreuses guerres israéliennes contre Gaza au siège incessant, et vous verrez comment Israël a depuis longtemps préparé le terrain pour les maladies chroniques, les retards de croissance, l’anémie et bien d’autres maladies et afflictions – bien avant le 7 octobre 2023.

Rappelez-vous qu'en octobre, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait déclaré : « J'ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est fermé. Nous combattons les animaux humains et nous agissons en conséquence.

Rappelez-vous également comment les forces israéliennes ont tiré à plusieurs reprises sur des Palestiniens affamés alignés pour que la maigre aide alimentaire soit entrée à Gaza, le pire massacre de ce type en février, tuant au moins 115 civils et en blessant plus de 750.

Quelques mois avant l'avertissement du Lancet, en mars dernier, Ralph Nader avait également remis en question ce qu'il pensait être une grave sous-estimation du nombre de Palestiniens tués à Gaza, écrivant : « À partir de récits de personnes sur le terrain, de vidéos et de photographies d'épisodes meurtriers après épisodes, ainsi que de En raison du nombre de décès résultant du blocage ou de la destruction des biens essentiels à la vie, une estimation plus probable, à mon avis, est qu'au moins 200 000 Palestiniens doivent avoir péri à l'heure actuelle et le bilan s'accélère d'heure en heure.

Plus récemment, le Dr Ahmad Yousaf, médecin de Med Global qui travaille à Deir al-Balah, au centre de Gaza, a déclaré dans une interview

« Cette unité de soins intensifs est pleine de patients diabétiques qui contractent une maladie très traitable, mais ils meurent de la chose la plus simple : parce que l'insuline n'est pas disponible, parce qu'ils ne sont pas autorisés à l'apporter et qu'il n'y a plus de réfrigération. Comme beaucoup d'amputés à cause d'un traumatisme, il existe des amputés atteints de diabète incontrôlé. 

« Les chiffres sont beaucoup plus élevés, je dirais facilement quatre, cinq, six fois plus élevés. Sans parler de ceux qui mourront dans les décennies à cause à la fois du traumatisme psychiatrique et des handicaps physiques associés à ce qui s'est passé au cours des neuf derniers mois.

Les « zones de sécurité » ne sont pas sûres

Les Palestiniens torturés à mort dans les prisons israéliennes devraient également être inclus dans le décompte des morts « indirectes » , car Israël a enlevé plus de 4 000 Palestiniens de Gaza, dont des enfants, des journalistes, des médecins et des femmes (cela s'ajoute aux près de 10 000 Palestiniens non-Gaza). en détention israélienne).

Pratiquement aucune couverture dans les médias canadiens traditionnels, et peu de couverture aux États-Unis. En fait, sans surprise, le titre du New York Times efface Israël comme la raison derrière ces décès, avec son titre : « Les combats ne sont pas le seul tueur de Gazaouis au milieu de la guerre, disent les chercheurs », et écrit par ailleurs qu'Israël se dégage de toute responsabilité dans la famine. cela a délibérément provoqué à Gaza.

Il vaut toujours la peine de souligner l’hypocrisie de la presse occidentale et des réactions des têtes parlantes lorsque Israël commet des atrocités, par rapport à l’Occident qui prétend que la Syrie, la Russie ou un autre État aurait fait quelque chose de similaire. Pendant ce temps, Israël continue de massacrer les Palestiniens dans ce qui était censé être des « zones de sécurité »,  notamment les récents bombardements répétés du camp de réfugiés d’al-Masawi (avec au moins 1,5 million de Palestiniens déplacés), tuant au moins 71 civils et en blessant près de 300 autres. Ensuite, Israël a bombardé à nouveau ce même camp quelques jours plus tard. 

Il est ahurissant que ce massacre de civils palestiniens se poursuive, avec quelques crispations et de légères condamnations. Comme l’a écrit Ralph Nader : « Il est très important que le bilan global jusqu’à présent, et ce n’est pas fini, soit trois, quatre, cinq, six fois plus élevé. C’est important pour souligner l’urgence d’un cessez-le-feu permanent.

 

 

mercredi 24 juillet 2024

La doctrine Hannibal: complotisme --> vérité

SOURCE: https://www.legrandsoir.info/voila-que-haaretz-fait-la-propagande-du-hamas.html

Caitlin Johnstone revient sur des événements marquants de la semaine, avec notamment des révélations sur le 7 octobre, le débat présidentiel entre Biden et Trump ou encore le nombre de morts à Gaza largement sous-estimé selon une prestigieuse revue médicale.

Un nouvel article du journal israélien Haaretz intitulé “Les FDI ont appliqué la directive Hannibal le 7 octobre pour empêcher le Hamas de prendre des soldats en otage” confirme ce que des journaux indépendants comme The Grayzone et Electronic Intifada avaient révélé il y a longtemps tout en se faisant traiter de complotistes antisémites : le 7 octobre, un grand nombre de morts israéliens résultait d’une politique des forces de défense israéliennes consistant à tirer délibérément sur leurs propres soldats pour les empêcher d’être pris en otage par le Hamas.

Citant une “source très haut placée des FDI”, Haaretz rapporte que les troupes israéliennes qui ont répondu à l’attaque du Hamas ont été informées que “pas un seul véhicule ne peut retourner à Gaza” et que “la signification de ce message et le sort réservé à certaines personnes kidnappées étaient parfaitement clairs“.

Cette reconnaissance va à l’encontre de tout ce que les médias de l’Empire et les responsables occidentaux ont prétendu sur ces accusations depuis octobre. Le mois dernier encore, le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a répondu au journaliste Sam Husseini comme s’il avait affaire à un fou furieux. Husseini l’avait interrogé sur la possible mise en œuvre de la directive Hannibal le 7 octobre. Comme le rappelle Max Blumenthal de Grayzone, même Haaretz l’avait traité de manipulateur en novembre pour avoir apporté des preuves que les tirs des FDI étaient à l’origine de nombreux décès israéliens lors de l’attaque.

Donc je suppose qu’à ce stade, on doit se demander ce qu’il en est. Les médias mainstream israéliens sont-ils désormais coupables de propager des théories du complots antisémites, négationnistes et diffamantes ? Ou bien reconnaître que cela s’est réellement produit n’est plus considéré comme une théorie du complot antisémite, négationniste et diffamante ?

jeudi 18 juillet 2024

The Lancet: 186.000 muertos en Gaza

 Fuente: https://kaosenlared.net/un-estudio-de-the-lancet-estima-en-186-000-los-crimenes-sionistas-en-el-genocidio-de-gaza/

Un estudio de la revista médica británica The Lancet ha estimado que el número real de palestinos asesinados en la guerra de genocidio de Israel en Gaza podría superar los 186.000 y que el número de cuerpos aún enterrados entre los escombros probablemente supere los 10.000.

The Lancet está considerada como una de las revistas científicas más prestigiosas del mundo. Acaba de publicar un artículo en el que señala que “además de las 37.396 muertes reportadas, no es inverosímil estimar que hasta 186.000 o incluso más muertes podrían ser atribuibles al actual conflicto en Gaza” (Acceso al artículo íntegro publicado en The Lancet)

El ministro ultranacionalista de Seguridad Nacional de Israel, Itamar Ben-Gvir, aplaudió a un colono israelí por matar a un detenido palestino, respaldando los actos violentos contra los palestinos. “No eres un asesino, eres un héroe. Tienes todo mi apoyo. En mi nombre y en el del Estado de Israel, muchas gracias”, dijo.