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mercredi 11 septembre 2024

La Journaliste (Lev Koulechov, 1927)

AFFICHE DU FILM (CONÇU PAR ALEXANDRE RODCHENKO)


 

FRAGMENTS DU FILM..

Lev KOULECHOV
Лев КУЛЕШОВ
Lev KULESHOV
URSS, 1927, 66mn 
Noir et blanc, muet, fiction
La Journaliste

Votre connaissance

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Журналистка

 An Acquaintance of Yours (The Journalist)

 Zhurnalistka

Sous titre russe : Ваша знакомая (Votre connaissance)
 
Réalisation : Lev KOULECHOV (Лев КУЛЕШОВ)
Scénario : Aleksandr KOURS (Александр КУРС)
Interprétation
Boris FERDINANDOV (Борис ФЕРДИНАНДОВ) ...Petrovski
Piotr GALADJEV (Пётр ГАЛАДЖЕВ) ...Secrétaire de rédaction
Aleksandra KHOKHLOVA (Александра ХОХЛОВА) ...Khokhlova, journaliste
 
Images : Konstantin KOUZNETSOV (Константин КУЗНЕЦОВ)
Décors : Vassili RAKHALS (Василий РАХАЛЬС), Aleksandr RODTCHENKO (Александр РОДЧЕНКО)
Production : Sovkino
Date de sortie en Russie : 25/10/1927
 

A noter :
La durée donnée est celle du film original, mais le film n'est pas conservé dans son intégralité.

Synopsis
L'action se déroule pendant la NEP (début des années 20), Khokhlova est une jeune fille reporter. Elle tombe amoureuse d'un homme marié qui se conduit avec elle de façon peu correcte.

samedi 17 août 2024

La maison de la rue Troubnaya (Boris Barnet, 1928)

 


Sur dailymotion, sous-titres en français: https://www.dailymotion.com/video/x3xzav1

Le cinéma soviétique des années 1920, avec ses héros féminins prolétariens, me démontre à chaque fois que la lutte des classes est forcément féministe. Cela devrait être le cas aujourd'hui, puisqu'un ouvrier est majoritairement une ouvrière, mais depuis des lustres l'Otan culturelle a dans son agenda la rupture de ce lien (le cas Steinem, que je viens de postez, l'illustre bien).

Cette fois-ci c'est une comédie de Boris Barnet, l'héroïne est une servante maltraitée qui retrouve sa dignité en se syndiquant! Cette comédie n'est pas celle où le personnage féminin soit le plus fort par rapport à d'autres de Barnet, mais justement c'est parce qu'elle se syndique qu'elle retrouve des droits et une dignité, et ça le cinéma bourgeois ne le montrera jamais.

Si l'on compare le cinéma soviétique de cette période avec celui de l'Occident, la différence saute aux yeux: dans notre cinéma il est quasiment inconcevable que la femme soit le personnage principale, comme rôle moteur. Elle est le plus souvent confinée à celui de bourgeoise ou de mauvaise fille: comme une semeuse d'embûches. On rejoue la Chute biblique par mille manières, la faute c'est la femme. 

Dans le cinéma de Barnet, ce rôle moteur du personnage féminin est une constante tout au long de sa carrière, et il me tarde de voir les films de son répertoire qui me manquent encore. 

Ce cinéma-là devrait être vu pour nous dessiller les yeux, Eisenstein et ses films épiques c'est bien mais ce n'est pas la vie quotidienne, avec ceux de Barnet -et d'autres réalisateurs soviétiques qui m'étaient inconnus jusqu'à il y a peu- je prends une leçon sur les rapports des femmes et des hommes en Urss.

vendredi 9 août 2024

Películas de Yuli Raizman (de las pocas disponibles)

Mashenka, 1942
Subtítulos en inglés
 
La Caída de Berlín o simplemente Berlín, 1945
Fue premiado como mejor documental en el festival de Cannes 1946. Lo pudo ver Guy Debord en Cannes, o cuando salía en sala ya con la fama hecha (en una de sus fichas lo ví, BUSCAR!). Con la Guerra Fría en 1947, ver películas soviéticas supone ir a los ciné-clubs, a circuitos minoritarios.
 
 
O Comunista, 1957 (trailer)
 
                                    ....Y volver a ver el tan breve pero inmenso Yevgeni Urbansky

jeudi 18 juillet 2024

El Viejo Jottabych (Gennadi kazanski, 1956)


El 12 de julio de 1957 se estrenaba en Leningrado el cuento "Старик Хоттабыч" (El viejo Jottabych), largometraje dirigido por Gennadi Kazanski para los estudios Lenfilm.
La película está protagonizada por Nikolai Volkov, como el genio Jottabych, y los niños Alyosha Litvinov y Gena Judyakov, en los papeles de Volka y su amigo Zhenya.
Basada en el cuento homónimo del escritor Lazar Lagin, la cinta narra cómo Volka, un pionero de 12 años, encuentra casualmente una jarra sellada mientras nada en el río Moscova. Al llegar a casa y abrir la vasija, libera a un genio que ha estado encerrado durante mil años. El poderoso mago, a quien el niño comenzó a llamar por su patronímico, Jottabych, ahora está en deuda con el pionero por su salvación y promete cumplir todas sus órdenes a partir de entonces.
La película se puede descargar en el siguiente enlace:
Los subtítulos en español están en:
 
Jottabych también fue un programa infantil en Cuba, una serie de marionetas cuando todo era dentro de los estudios, no había computadoras y solo primaba la genialidad, la imaginación y la profesionalidad. Los de la generación de los 80 conocen todos la frase: "Me arranco un pelo de barba y ..."

mercredi 3 juillet 2024

Tú y yo / Ty y ya (Larissa Chepitko, 1971)

 Otro estudio de las relaciones interpersonales en el socialismo de mano de la gran directora Larisa Shepitko.

 Sinopsis

    [fuente] "Ty i ya" explora nuevas técnicas narrativas para contar una crisis de conciencia de un cirujano. Piotr no logra compaginar sus necesidades personales con su trabajo profesional; trabaja como cirujano en una embajada extranjera. Tras pasar un tiempo vagando por la selva de Siberia, algunas veces con una encantadora mujer joven, regresa a su familia y a su trabajo...
     



samedi 24 février 2024

Boris Barnet à la cinémathèque: le rouge tient


J'aurai donc raté - car complète - la séance de projection d'Une fois la nuit, un film de Boris Barnet sur la guerre et filmé pendant la guerre avec toute la noirceur vécue sur le front de l'Est: le type de film essentiel pour récupérer l'histoire volée de l'Europe par les occupants d'hier et d'aujourd'hui...et justement impossible à voir autrement car il n'est pas édité en DVD. L'attente à propos de ce film était notamment de le comparer à Rome ville ouverte de Roberto Rossellini. Raté aussi le dialogue ultérieur avec Bernard Eisenschitz (mais il sera mis en ligne plus tard). Ça c'est pour le samedi 24. 

Ne pouvant voir tout le cycle de la cinémathèque, je suis passé le vendredi 23 à la bibliothèque (du cinéma) Truffaut pour faire ma récolte des films de Barnet. Pas un seul, je me suis fait doublé. Il y a une tension en ce moment sur les films soviétiques, notamment les moins connus. Derrière Eisenstein et Tarkovski, d'autres comme moi ont commencé à gratter dans la forêt de films, d'auteurs, de langues aussi: un vrai continent pour le coup, le grand continent eurasien.

J'ai eu la chance de voir le Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk cet été en empruntant le film à Truffaut, quel plaisir et quel chance! La qualité prime, on la cherche et la vérité aussi: pour voir Le Destin d'un homme (un film de 1959 sur la Grande Guerre patriotique et les camps de concentrations: on y voit  des cheminées d'usine dont la fumée noire laisse peu de doute sur ce qui s'y passe) ou son Waterloo de 1970 (bien qu'il s'agisse d'une production occidentale, l'Armée rouge y fait encore l'extra de luxe – comme dans Guerre et Paix ou Libération, la grande fresque de sept heures et demi de Youri Ozerov – pour des batailles de masses superbement chorégraphiées) il m'aura fallu faire preuve de patience à Truffaut en me mettant sur liste d'attente pour réserver ces produits rares. 

Belle surprise. Projeté au cinéma cet hiver, on rééditera ce printemps le Guerre et Paix de Bondartchouk en Blu-ray. 

Ma petite expérience (ces signes et d'autres) me dit que la russophobie à l'anglosaxonne et sa cancel culture débile auront eu l'effet opposé à celui voulu : attiser la curiosité, puis la nourrir amplement. Sacré détournement, isn't it?