"La historia prohibida de las bases militares de EEUU y la incorporación a la OTAN de España que jamás quisieron contarnos" (Juanlu González)
"La historia prohibida de las bases militares de EEUU y la incorporación a la OTAN de España que jamás quisieron contarnos" (Juanlu González)
22 juin 1944, il y a trois ans jour pour jour qu’Hitler et l’Allemagne nazie ont lancé leur guerre d’extermination contre l’Union soviétique. Les forces alliées qui avaient débarqué le 6 juin piétinent en Normandie, les Allemands maîtrisent encore l’essentiel des territoires conquis dans les trois premières années du conflit mondial.
Aux premières heures de ce jour, les positions de l’armée allemande Biélorussie subissent la première préparation d’artillerie de l’opération Bagration, la plus grande opération militaire combinée de l’Histoire
Pour la première fois, Joukov et les Soviétiques vont pouvoir mettre en œuvre le fameux « art opératif » qu’ils ont été les premiers à théoriser au début des années 30.
Stalingrad fut une bataille d’anéantissement classique, Koursk une bataille défensive, Bagration qui va comporter 10 offensives coordonnées (« Joukov joue du piano » écrira Lidell Hart) va concerner un front de 1000 km et permettre, à la stupéfaction du monde entier, une avancée de 600 km. Elle sera précédée d’une préparation logistique assez incroyable pour un pays martyrisé et pour ses parties récemment libérées, détruit de fond en comble par les envahisseurs nazis avant leur fuite. L’Armée rouge déploie à cette occasion une puissance qui stupéfie les autres belligérants des deux camps. À l’issue de ce mouvement, la défaite du groupe d’armées Centre est consommée. Techniquement, les trois armées qui le composent (4e, 3e panzer et 9e armée) sont détruites, et seuls des éléments épars refluent en Prusse-Orientale et dans les Pays baltes. L’Union soviétique détruit près de 30 des divisions du groupe et brise complètement la ligne de front allemande.
Autre point commun avec le débarquement en Normandie, l’usage forcené de la ruse : Bagration fut précédé de la plus inimaginable « déception » de l’histoire militaire depuis le Cheval de Troie. Cette gigantesque opération d’intoxication, «la maskirovka » fût en vérité d’une autre ampleur que Fortitude. Comme la contribution de la Résistance. Le matin du 20 juin, 15 000 explosions paralysèrent toutes les communications ferroviaires et détruisirent tous les ponts importants sur les arrières allemands en Biélorussie. Les soviétiques ont aussi expérimenté la sauvagerie allemande. Des Oradour-sur-Glane, la Biélorussie en a connu 628.
En heureuse contrepartie, 800 000 Allemands furent mis hors de combat en trois semaines, soit cinq fois plus qu’en Normandie. On met souvent en avant, et à juste titre, le chiffre effarant des morts soviétiques de la deuxième guerre mondiale. Il y a un autre chiffre significatif qui dit bien la conséquence de cette contribution. Les alliés anglo-saxons mettront hors de combat chaque année en moyenne 200 000 Allemands. Les Soviétiques, 1 200 000… Trois ans jour pour jour après le déclenchement de Barbarossa, le fameux « Groupe d’armées centre », celui qui avait aperçu en décembre 1941 les bulbes de Moscou, est complètement détruit. La Bête est entrée en agonie.
Le coup de grâce lui sera porté en avril 1945 à Berlin. Les héritiers de ceux qui, aux côtés nazis, combattaient les soldats soviétiques sont aujourd’hui, au pouvoir en Ukraine et soutenus par l’Occident . Ukraine où on détruit les monuments aux morts de l’Armée rouge pour les remplacer par les statues des nazis ukrainiens auxiliaires de la Shoah. Et pendant qu’on acclame les génocidaires survivants dans les parlements occidentaux.
Pour donner raison à Gueorgui Joukov commentant le 9 mai 1945 la capitulation allemande et disant à propos de ces occidentaux : « nous les avons libérés du nazisme, ils ne nous le pardonneront jamais ».
Réponse de De Gaulle à Harry Hopkins:
Je rappelai que le malheur de 1940 était l'aboutissement des épreuves excessives
que les Français avaient subies. Or, pendant la première guerre mondiale, les États-Unis
n'étaient intervenus qu'après trois années de lutte où nous nous étions épuisés à repousser
l'agression allemande. Encore entraient-ils en ligne pour le seul motif des entraves apportées
à leur commerce par les sous-marins allemands et après avoir été tentés de faire admettre
une paix de compromis où la France n'eût même pas recouvré l'Alsace et la Lorraine. Le Reich
une fois vaincu, on avait vu les Américains refuser à la France les garanties de sécurité
qu'ils lui avaient formellement promises, exercer sur elle une pression obstinée
pour qu'elle renonce aux gages qu'elle détenait et aux réparations qui lui étaient dues,
enfin fournir à l'Allemagne toute l'aide nécessaire au redressement de sa puissance.
« Le résultat, dis-je, ce fut Hitler. »
J'évoquai l'immobilité qu'avaient observée les États-Unis quand le IIIe Reich entreprit
de dominer l'Europe; la neutralité où ils s'étaient cantonnés tandis que la France subissait
le désastre de 1940; la fin de non-recevoir opposée par Franklin Roosevelt à l'appel de
Paul Reynaud alors qu'il eût suffi d'une simple promesse de secours, fût-elle secrète
et à échéance, pour décider nos pouvoirs publics à continuer la guerre ; le soutien longtemps
accordé par Washington aux chefs français qui avaient souscrit à la capitulation
et les rebuffades prodiguées à ceux qui poursuivaient le combat .
Mémoires de guerre et mémoires d'espoir, t. 3, p. 83
Le prof. Michael Jabara Carley a consacré une grande partie de sa carrière aux archives soviétiques. Après avoir évoqué celle-ci, c'est à la 43e minute qu'il parle de la première partie de sa trilogie historique : la recherche d'alliance de l'Union soviétique contre l'Allemagne nazie. Mais les puissances occidentales ne sont jamais aller au bout de cette alliance dans la mesure où leur objectif prioritaire était que l'Allemagne fasse la guerre à l'Union soviétique, et que chacune de ses puissances en ait un morceau (après les tentatives infructueuses précédentes, notamment l'intervention française en 1918-19).
Le dilemme était d'utiliser l'Allemagne nazie comme proxy pour en finir avec la patrie des travailleurs tout en sachant que la Grande Bretagne et la France ne pouvait pas gagner contre l'Allemagne (guerre inter-impérialiste) sans l'URSS.
Salut nazi de la famille royale britannique |
Les USA n'avait pas de plan d'attaque contre l'Allemagne nazie et les nazis avaient pignon sur rue aux USA! |
Toutes les propositions d'alliance proposées par l'Union soviétique aux USA, à l'Italie fasciste (et oui!), à la Grande-Bretagne, à la Roumanie, à la Pologne ou à la France furent rejetées au cours des années 1930. Pas de quoi être étonné pour peu que l'on revienne au contexte et aux archives de cette période comme le fait Michael Jabara Carley.
À 1h12mn, il revient sur la Guerre d'Espagne et à 1h18mn sur le pacte Germano-soviétique, après 6 ans de travail sans relâche pour un pacte contre Hitler et pour ne pas tomber dans le piège des occidentaux (Jabara Carley rappelle notamment ce voyage en bateau le plus lent possible des français en URSS, et sans accréditation, pour saboter tout front commun anti-hitlérien).
À l'heure où Emmanuel Néron à "envoyer des mecs à Odessa", il convient d'autant plus de revenir sur la précédente intervention française dans les parages avec la sortie du livre du professeur Michael JABARA CAREY, La France contre la Russie soviétique.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’intervention antisoviétique fut avant tout motivée par l’étranglement de la contagion bolchevique. La France, comme treize autres puissances, à des degrés divers, y eut sa part.
D’abord de manière indirecte en Sibérie, en cornaquant la légion tchèque, puis après la réouverture de la Mer Noire avec l’armistice de 1918, de manière directe, moyennant l’envoi de troupes françaises. Michael Jabara Carley montre, en nous immergeant dans les archives françaises, qu’il s’agissait alors de s’emparer de l’Ukraine et du Donbass, d’une part pour priver les bolcheviques de l’accès aux zones céréalières et minières afin de provoquer l’effondrement de ceux-ci et, d’autre part, de faire main basse sur cet immense réservoir de ressources à exporter vers la France à un prix fixé par celle-ci : en le « colonisant ».
Ces plans initiaux durent constamment être revus à la baisse (jusqu’au fiasco final après les mutineries des soldats français) du fait d’un faisceau de variables sous-estimées lors de cette intervention: absence totale de soutien à celle-ci de la population russe ; troupes françaises récalcitrantes à se faire tuer en combat- tant des prolétaires russes afin de sauver les intérêts de la bourgeoisie française, après déjà plus de quatre années de boucherie à son service ; contamination galopante de ces troupes par le bolchevisme ; opinion publique française remontée contre cette intervention juste après la dévastation de la guerre mondiale ; absence de fiabilité des troupes alliées « russes blanches » et sans base populaire, au contraire de l’Armée rouge dévouée et disciplinée.
« Il est arrivé ce qui devait arriver – l’échec complet d’une aventure ridicule. » Général P.-H. d’Anselme, commandant des troupes françaises et alliées en Russie méridionale en 1919, au général Berthelot.
Michael Jabara Carley né en 1945, est professeur d’histoire à l’Université de Montréal et spécialiste des relations entre l’Union soviétique et l’Occident. Il a publié plusieurs ouvrages, traduits dans différentes langues, sur ces relations, ainsi que de très nombreux articles.
source: https://editionsdelga.fr/produit/la-france-contre-la-russie-sovietique/
Militant syndical et politique, Jean Lévy
fut l'animateur principal, pendant des années, des combats et des
succès revendicatifs de la CGT au Crédit du Nord, ce qui lui valut
d'être sollicité pour d'importantes responsabilités au Secrétariat du
Syndicat des employés de banque de la région parisienne, puis du Bureau
de la fédération des employés à partir de 1954.
Il
a vécu le front populaire, le pacte germano-soviétique, la débâcle,
l'occupation, la libération ... et la suite. Il a restitué cette
expérience militante et le contexte historique et politique dont il fut
le témoin et l'acteur dans une série de livre. Dans une perspective
d'éducation populaire et militante il est venu à la librairie en faire
un petit cours d'histoire... des luttes, réputées converger aujourd'hui.
1) Présentation
de notre historien journaliste, militant populaire
et premier (court) épisode introductif :
La vie syndicale après la libération et jusqu'au mitterandisme :
2) De la République à l'Etat Français
Première partie :
Les Années 30 : de l'exposition coloniale au Front Populaire:
"Hegel
fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et
personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a
oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois
comme farce [ la troisième fois comme guignolade grotesque, etc.].
Caussidière pour Danton, Louis Blanc pour Robespierre, la Montagne de
1848 à 1851 pour la Montagne de 1793 à 1795, le neveu pour l'oncle [Sarkozy pour Pétain, Hollande pour Sarkozy, Valls pour Hollande, Macron pour Valls, etc...] . Et nous constatons la même caricature dans les circonstances où parut la deuxième édition du 18 Brumaire"
Marx : "Le 18 brumaire de L. Bonaparte"
Le documentaire en deux partie, Les résistants de la "petite Espagne",
somme de témoignages et d'images d'archives sur la résistance de jeunes
espagnols du quartier de la Plaine a été réalisé à l'occasion de la
journée de partage des mémoires.
Les hitlériens raflent des jeunes de la Petite Espagne |
Les hitlériens bombardent la Plaine Saint-Denis |
PARTIE 1 : https://www.dailymotion.com/video/x2aiafi
PARTIE 2 : https://www.dailymotion.com/video/x2aihx1
La
película está inspirada en la figura de Farman Salmanov, un buscador de
petróleo que durante los años 50 buscó petróleo en la provincia de
Tyumen.
Mención especial merece el tema musical principal que compuso Artemev, el maestro de la música electrónica. Поход (Campaña
/ Expedición) es, sin duda, uno de los temas más destacables del
compositor. En 2001 el grupo ruso de música electrónica PPK, hizo una
lamentable versión del tema que, sin embargo, alcanzó el top 3 en la
lista de singles del Reino Unido.
La cinta obtuvo el Gran Premio del Jurado en el Festival de Cannes de 1979.
FUENTE: https://cinerusia.blogspot.com/2015/07/siberiada.html?m=1