lundi 18 mars 2024

Los Barrancos afortunados, Josep Vilageliu, 1976

 

Con una mirada particular cargada de compromiso y crítica social, Vilageliu, parte esencial del colectivo Yaiza Borges, compone este cortometraje de inspiración surrealista en el cual los acontecimientos se relacionan de un modo subterraneo en torno a la vida en un barranco y sus gentes. El relato contado por capas, como si de los estratos geológicos del barranco se tratara, indaga sobre el devenir del territorio en un ejercicio de crítica a la espectulación urbanística y de cómo las ideas de desarrollo moderno flaquean cuando hay problemas estructurales y latentes en las capas inferiores de la sociedad. En este trabajo se revela en toda su crudeza el olvido y la dejadez con la que es tratada la vida en este espacio, nos habla del infortunio del lugar y de sus habitantes destinados al letargo social y a una condena de abandono. El título explícito, Los barrancos afortunados, es una clara alusión al eslogan de campaña de la promoción turística que pretendía situar a las Islas Canarias como el paraíso consumista de los puertos francos. Una imagen de postal, Las islas afortunadas, que no conforma la realidad del archipiélago y que encierra un sarcasmo cruel donde se esconden problemas latentes a punto de estallar.
La marcada estética experimental del catalán Josep Vilageliu crea un imaginario propio fuera de convencionalismos y expande los límites del lenguaje cinematográfico. El artista ha desarrollado la mayor parte de su carrera en el contexto canario (texto de presentación del video en la exposición "Concretos" del TEA de Santa Cruz de Tenerife, 7/10/22-8/10/23).

vendredi 15 mars 2024

Les Rebelles du dieu néon (Tsai Ming-liang, Taiwan, 1992)

 

Me rappeler que dans ce film l’espace transpire, parle. Du vrai cinéma donc, le réalisateur donne à sentir la ville, il est l’entomologiste de Taipei.
Et qu’à la même époque j’écoutais ce type de son un peu lourd mais parfait pour la chaloupe. 

C'est son premier long métrage, à voir les autres donc, que je ne connais pas encore ; mais c'est certainement un réalisateur à classer parmi les cinéastes-psychogéographes (avec Antonioni, des Chinois continentaux, les Strassenfilm, etc..).





mardi 12 mars 2024

Trailer: Wheel of ashes ( Peter Emanuel Goldman, USA-France, 1970)


 À Saint-Germain-des-Prés, l'errance d'un homme tiraillé entre quête spirituelle et désir charnel. Traqué par la caméra, Pierre Clémenti, somnambule diaphane et magnétique, vit entièrement son personnage dans un tableau saisissant de Paris à la veille de Mai 68. D'une pureté lyrique, le film, en partie financé par Godard, est le chaînon manquant entre Nouvelle Vague et underground new-yorkais.

Mouais...ça a l'air suffisamment chiant pour se le tartiner en entier.

La Rue (Die Strasse, Karl GRUNE, Allemagne, 1923)


 La rue, comme lieu de tentation et de mauvaises rencontres. Un petit bourgeois à la vie monotone se fait aspirer par les trépidations noctambules de la grande ville. Ombrée de traits expressionnistes, l'œuvre de Grune tire sa modernité des superbes séquences avant-gardistes. Un modèle de Strassenfilm (film de rue), avant les fleurons du genre, La Rue sans joie (Pabst) et Asphalte (Joe May).

mardi 5 mars 2024

La Nouvelle Babylone (Grigori Kozintsev, Leonid Trauberg, URSS, 1929)

La Nouvelle Babylone sur Dailymotion
 

Liens Boris Barnet sur Dailymotion

La Petite Gare 1/2 (1963)     La Petite Gare 2/2    La Petite Gare sur Wikipedia

La Maison de la Rue Troubnaïa (1928)

Un Éte Génereux (1950) 

Miss Mend (1926)

L' exploit d'un agent secret (Boris Barnet, URSS, 1947)



 

Avec Pavel Kadotchnikov, Amvrossi Boutchma, Viktor Dobrovolski.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent soviétique se fait passer pour un Allemand afin d'intercepter la correspondance entre les occupants et le quartier général d'Hitler.

Rare incursion de Barnet dans le cinéma d'espionnage, le parachutage d'un officier de l'Armée rouge dans l'Ukraine occupée par les nazis, à la recherche d'une correspondance secrète. Énorme succès public tourné dans l'immédiate après-guerre, le film exhale toute l'atmosphère menaçante de son époque, d'une densité proche des meilleurs Fritz Lang.